vendredi 17 mai 2013

O.S.E.P.E.R.

La R.D.C. est le premier pays francophone en Afrique à accueillir l’œuvre don GuanellaOSEPER. En effet, c’est en 1996 que les premiers missionnaires arrivaient à Kinshasa. Les principaux objectifs de cette mission consistaient à étudier la situation locale pour faire face  aux besoins particuliers de la population, réaliser des interventions tournées vers la rupture socio-familiale des enfants de la rue et les réinsérés en famille après les avoir dotés d’une base pour affronter le futur. Peu à peu, avec la constitution de notre association OSEPER, ont été ouvertes les premières structures d’accueil et d’hébergement.

L’Œuvre de Suivi, d’Education et de Protection des Enfants de la Rue,  a pour but  fondamental  la réinsertion familiale et sociale des Enfants et Jeunes de la rue  de la ville de Kinshasa. Elle fait partie de l'ASBL "Congrégation des Serviteurs de la Charité - Œuvre Bienheureux Luigi Guanella", reconnue par l'État de la République Démocratique du Congo par l’octroi de la personnalité Juridique n° 314/CAB/MIN/J1GS 2003 du 20 mars 2003.  Cette Œuvre est aussi une expression de l'Église catholique.

LES ENFANTS  DANS LA VILLE DE KINSHASA 

Dans la ville de Kinshasa le nombre des enfants dans la rue estimé est autour de 20.341 dont 8950, soit 44%, sont des filles (Enquête  Reejer 2010), les nombres des OEV  est autour de 36.000 (Enquête Reejer/Unicef, 2006) mais la dernière étude (Ministère des Affaires Sociales et Unicef dans le cadre de RAAP, Juin 2009) considère comme étant des OEV le 18% des enfants de la ville province capitale de la RDC. On retrouve un taux plus élevé des OEV dans les communes périphériques de la ville, notamment les zones périurbaines/ semi rurales. Dans la rue, on distingue deux tranches d’âge particulièrement en péril par rapport à une possible réinsertion socio – économique : il s’agit des adolescents et des jeunes. En effet, les enfants, lorsque qu’ils dépassent l’âge de 15 ans, ne sont plus acceptés dans les centres ouverts, n’ont plus de point de repère et souvent se livrent à la délinquance et à la prostitution; dans ces conditions la réunification familiale et la scolarisation n’est pas possible.

A travers les structures d’accueil locales privées et publiques et l’appui international environ 2.000 mineurs (données COPERF/ Reejer) reçoivent des services de base (nourriture, soins de santé, accès à l’eau, un abri pour la nuit) et un accompagnement à la réunification familiale (centres ouverts). Une minorité reçoit un appui à la scolarisation ou à la réinsertion socio-économique, étant donné les coûts et la longue durée que la scolarisation ou l’appui à l’insertion professionnelle requièrent.